Le régime des opérations de fusion, scission et apport partiel d’actifs entre sociétés françaises et transfrontalières a été modifié par l’ordonnance du 24 mai 2023.
La loi 2024-364 du 22 avril 2024 a ratifié l’ordonnance et apporté plusieurs précisions ou corrections.
Opérations entre sociétés françaises
- Les dispositions relatives aux scissions et les apports partiels d’actifs s’appliquaient aux opérations réalisées entre des sociétés par actions ou entre sociétés par actions et SARL. La loi ajoute les opérations comportant uniquement la participation de SARL.
- Pour les opérations de scission et d’apport partiel d’actifs entre société par actions, l’assemblée générale de la société bénéficiaire peut déléguer au conseil d’administration ou au conseil de surveillance de SA ou aux dirigeants de SAS et SCA sa compétence de décider l’opération et d’en fixer les modalités.
- Le régime simplifié est étendu aux apports partiels d’actifs entre société sœurs dont la totalité des actions est détenue par la même société mère.
Opérations transfrontalières
- Un avis informant les associés, les créanciers et les salariés qu’ils peuvent présenter des observations concernant le projet de fusion transfrontalière, doit être déposé au greffe du tribunal de commerce et publié dans un support d’annonces légales, par chacune des sociétés participant à la fusion transfrontalière jusqu’à cinq jours ouvrables avant la date de l’assemblée générale.
- La définition et le champ d’application de l’apport partiel d’actifs transfrontalier sont modifiés.
- Si l’apport comprend des éléments de l’actif et du passif, l’opération doit être soumise aux dispositions relatives à l’apport partiel d‘actifs transfrontalier
- Lorsque l’apport ne comprend que des éléments de l’actif, la société apporteuse peut décider de soumettre l’opération à ces mêmes dispositions, mais ce n’est pas obligatoire.
- La définition de la transformation transfrontalière est modifiée.